Astronomie, Astronautique, Aéronautique quel est le point commun ?
Le ciel, son mystère, ses beautés et quelque part l'inaccessible!
En réunissant sur ce site, le meilleur de mes ressentis éprouvés au contact de ses domaines, le voyage est garanti de la banlieue terrestre aux confins de l'univers, en y allant virtuellement par la simulation ou en récupérant de mon jardin, les photons fatigués par des milliers, des millions ou des milliards d'années de vagabondage cosmique.
Cela a commencé par une auberge abandonnée, et par un homme que le manque de sommeil avait rendu trop las pour continuer sa route...heu...non !
ça, c'est autre chose !!! je ne m'appelle pas David Vincent !!!... je crois...en 1973!
Un camarade de classe de 3ème me prêta une petite lunette 15*30 sur rotule et trépied de 30cm!.
A l'époque, c'était un superbe cadeau: pensez donc !
La pointer vers le ciel me sembla évident, peu d'attraits visuels dans mon voisinage ne m'incitant à cibler autre chose.( que veux-je dire par là ?)
Et la cométe Kohoutec arriva!
Et même si je ne l'ai point apercue, j'avais attrapé le virus . Et pas question de me soigner!
Du haut de mes 15 ans, j'arpentais alors le ciel au hasard de mes pérégrination de ma lunette 15*30!!!
Mon observatoire à faire palir les routiers de la dicipline était constitué d'une porte de placard
posé en travers la rambarde de mon balcon. Ma lunette de haut de son trépied me donna d'émormes joies en plus des tours de
cou qui en résultaient. Qu'importe je voyais Saturne en poussant à 30x!!! Ma premère Saturne où comme Galilée, je peinais à discerner les anneaux du disque.
Abonné alors à la SAF, puis aux premiers numéros de Ciel et Espace, j'y ai apprécié l'appreté
des mordus d'alors qui sans les moyens actuels concrétisaient leurs envies.(Jean Texereau, Pierre Bourge...)
Il fallait voir plus loin. Alors j'ai osé!
Combien d'heures ai-je passées à rêver devant l'offre présente dans le catalogue "Quelle" des années 70 ?. Après les appareils photos argentiques, tronaient majestueusement 3 instruments au pouvoir impressionant. Une 60/700 azimutale, une 60/900 et un magnifique Newton 115/900 blanc les deux sur monture équatoriale manuelle. Le must de l'époque où l'offre n'était pas pléthorique et un gouffre abyssal entre ces appareils et ceux de Celestron qui arrivait avec ses premiers Meade.
Une bonne lunette chromatique 60-900 , Diantre ! ce fut fait ! <br />Faut dire que sa monture azimutale n'en venait pas large pour pointer et suivre un objet quelque peu obscur. Mais c'était déjà un premier pas. Et passer de 30mm à 60mm était alors un pas gigantesque au regard de l'offre de l'époque. <br />
Et puis encore plus!!!
A l'époque
Le bon vieux 144/900 sur monture équatoriale du même tonneau! Que de folie alors!
Agrémenté d'un moteur synchrone 50Hz bruyant alimenté par un module externe fait d'après les plans trouvé dans "Electronique pratique".
Qu'il était bô, mon module d'asservissement avec ses bon gros transistors de puissance 30N55!!
j'ai passé de longues nuits à attraper ces lumières qui ont mis tant de temps à venir. Qu'importe la pauvreté du suivi, c'était le début,tout était alors que découvertes et éblouissements à l'aune de mon adolescence.
Après 25 années, repartant de rien, je redécouvre les images qui m'ont enchantés ado. Cela n'a pas bougé. Immuable est le ciel à l'échelle d'une vie humaine.
l'espace au regard de nos petites vies nous repositionne sans cesse à notre rang de fourmis comoslogiques.
Je m'aperçois après avoir passé de longues heures à acquérir la pratique de la collimation que ce que je faisais en 1975 était loin
d'être rigoureux au regard des explications fournis au hasard des sites Web idoines. J'imagine que mon 115 devait avoir alors les performances
d'un 75 ou moins.! Les souces d'informations etant alors aussi nombreuses que les fontaines en plein desert, il fallait faire avec.
"Optique Perret" à Genève m'a remis le peid à l'étrier au travers de son remarquable site.
Un Newton 200/1000 SkyWatcher de bonne facture m'a conquis. ET là encore l'énormité du tube devant le souvenirs de mes anciens instruments m'a surpris. L'etonnement et la curiosité étaient toujours là, ce dont j'étais certain! le feu sacré perdurait...
Mes favoris Internet étant plein de "bonnes adresses", je remercie encore ceux qui ont participé à ma renaissance.
Là, j'ai découvert ma première image couleur de M42 au travers de ma WebCam. Extraordinaire ! Ce que je voyais là n'était pas issu d'un livre mais de mes instruments !
La route fut longue. Et maitriser l'imagerie CCD sera ma prochaine étape.
...et à terme... saisir en longue pose les objets lointains sur un télescope de bonne Qualité.
Là le rêve réapparait et loin de se placer dans l'ombre de mes pensées, il m'accompagnera jusqu'à l'hiver de ma vie
28 septembre 2006; quelques mois ont passés !
Ma passion renaît!
J'ai entre les mains un LX200 12 !!! 305mmm !!!! Diantre ! Là je kiffe !
Oui il faut dire que l'erreur périodique da la mouture EQ5 de mon 200/1000 flirtant avec les +/- 30sec d'arc était redhibitoire.
J'ai du mal à réaliser. Tellement de mal que je passe et repasse devant l'instrument en l'admirant.
(J'en connais une à la maison qui m'a pris pour un grand malade !).
En effet, il y a à peine deux ans, de passage chez Galilée à Hyière, j'ai posé devant cette bête en excluant d'en acquérir un avant ...pas mal d'années.
Pensez donc, maintenant il est là, y a plus qu'à oeuvrer !!!
Seulement avant, je me dois de mesurer la meilleure E.P. possible, d'envisager une solution d'autoguidage et de me régaler dans le visuel.
En cette fin Novembre 2008, "Another step" comme aurait dit Neil. J'ai cassé ma tirelire pour offrir un toit à mon joujou. 3 Mois à oeuvrer pour pouvoir cocooner
cet hiver et toutes les nuits observables à venir. Fini les préparatifs, le démontage et tout et tout. Les fenêtres d'observation même réduite à quelques heures
sont maintenant à portée. A température ambiante en permanence, il ne manque plus
que moi pour commencer.
Un grand pas est franchi. Il me faut apprécier ce confort avant d'envisager à moyen terme, l'acquisition d'une caméra CCD ...
En attendant, ce site sera un florilège de mes acquisitions .
Seulement la réalité à tôt fait de modérer mes ambitions.
Si le visuel fut à la hauteur sur les principaux objets de Messier, si la photo planétaire m'a ouverte de grandes possibilités, le diamètre a été contre balancé par la longue focale du Schmitt-Cassegrain. Et c'est là que tout se gâte. Car un faible champ amplifie les défauts d'un télescope et, malgré les améliorations apportées au suivi par de nouveaux engrenages et une PEC optimisée, il fut très difficile de réaliser quelques images de champs stellaires.
Et ma pauvre WebCam a enfoncé le clou dans le cercueil de mes ambitions.
Je céde mon matériel et réfléchis à la suite à donner...
L'expérience parlant, j'abandonnerai le premier choix ! Un suivi de qualité sera un pré-requis sur...un réfracteur de bonne facture.
Pour mettre en avant le stellaire devant le planétaire, le réfracteur s'imposera sur une mouture irréprochable.
Voilà c'est dit! C'est en tête, cela va doucement mijoter jusqu'à...bientôt!
C'est beau non?
alors pour citer Confucius un vieil ami : "Une petite impatience ruine un grand projet"
alors " Chi va piano, va sano e va lontano"...