Astronomie, Astronautique, Aéronautique quel est le point commun ?
Le ciel, son mystère, ses beautés et quelque part l'inaccessible!
En réunissant sur ce site, le meilleur de mes ressentis éprouvés au contact de ses domaines, le voyage est garanti de la banlieue terrestre aux confins de l'univers, en y allant virtuellement par la simulation ou en récupérant de mon jardin, les photons fatigués par des milliers, des millions ou des milliards d'années de vagabondage cosmique.


D'où venons-nous? Qui sommes-nous? Où allons-nous?
Nous voyageons tous à bord d’un vaisseau spatial, la Terre! L’espace représente un environnement que l'on ne comprend pas. Notre curiosité fait que nos rêves nous emmènent vers cet espace insolite, inconnu, mystérieux. Avec l’espace, notre curiosité ne sera jamais totalement comblée. Plus loin on ira, et plus nous trouverons de nouveaux mystères et cela sera sans fin comme...l'espace. En cette période matérialiste où peu de chose nous fait encore rêver, le Ciel, l’Espace ont ce privilège d’être quasiment vierge et excite notre curiosité et nos phatasmes.
Cette quête universelle illustré par l'oeuvre de Paul gauguin m'interpelle toujours avec la mêmme vigueur et la vision de ces mondes sans bornes hors de notre portée me conforte dans ma vision que l'homme n'est pas le centre de l'univers.
Désolé mon cher d'Aristote, Copernic puis Kepler furent des visionnaires!

Que de changement depuis mais la passion n'est pas éteinte. !
Si On dit que l'Amour se transforme avec le temps en tendresse, ma passion a muri. Les impératifs de la vie que mon égoisme n'ont pas repoussé sans états d'âme ont mis ma passion entre parenthèse, de longues parenthèses mais je savais que j'y reviendrais. Certe le feu qui était en moi à 17 ans n'a plus la même flamme. La poésie l'animait. Aux noms évocateurs d'étoiles ou de constellations, mon esprit s'évadait...très loin.
D'Alpha Lyrae (Véga) à Alpha Orionis ( Bételgeuse) , que d'année Lumière parcourue!
Aujourd'hui, le pragmatisme à remplacé le romantisme et l'informatique, l'imaginaire. Mais les questions demeurent-
Si le principe Anthropique fort, dit que la création de l'univers conduit à l'apparition de l'homme, celui-ci ne peut être seul. L'univers est trop grand pour nous autres, pauvres petits hommes.
Et puis qui y a t'il derriere? Même si l'univers est courbe, quel en est le contenant et qui y a t'il derrière ce contenant? Aux notions des grandeurs astronomiques que sont les distances et les quantités d'étoiles je ne peux qu'être humble et inviter mes semblables à faire de même en mettant leur fatuité dans leur poche<
Le jour où la passion s'éveilla !

Cela a commencé par une auberge abandonnée, et par un homme que le manque de sommeil avait rendu trop las pour continuer sa route...heu...non !
ça, c'est autre chose !!! je ne m'appelle pas David Vincent !!!... je crois...en 1973!
Un camarade de classe de 3ème me prêta une petite lunette 15*30 sur rotule et trépied de 30cm!.

Lunette 30/300.
- Le début du commencement-
A l'époque, c'était un superbe cadeau: pensez donc !
La pointer vers le ciel me sembla évident, peu d'attraits visuels dans mon voisinage ne m'incitant à cibler autre chose.( que veux-je dire par là ?)

Et la cométe Kohoutec arriva!
Et même si je ne l'ai point apercue, j'avais attrapé le virus . Et pas question de me soigner! Du haut de mes 15 ans, j'arpentais alors le ciel au hasard de mes pérégrination de ma lunette 15*30!!! Mon observatoire à faire palir les routiers de la dicipline était constitué d'une porte de placard posé en travers la rambarde de mon balcon. Ma lunette de haut de son trépied me donna d'émormes joies en plus des tours de cou qui en résultaient. Qu'importe je voyais Saturne en poussant à 30x!!! Ma premère Saturne où comme Galilée, je peinais à discerner les anneaux du disque.
Abonné alors à la SAF, puis aux premiers numéros de Ciel et Espace, j'y ai apprécié l'appreté des mordus d'alors qui sans les moyens actuels concrétisaient leurs envies.(Jean Texereau, Pierre Bourge...) Il fallait voir plus loin. Alors j'ai osé!
Lunette 60/700
Lunette 60/700.
- Equatoriale-

Combien d'heures ai-je passées à rêver devant l'offre présente dans le catalogue "Quelle" des années 70 ?. Après les appareils photos argentiques, tronaient majestueusement 3 instruments au pouvoir impressionant. Une 60/700 azimutale, une 60/900 et un magnifique Newton 115/900 blanc les deux sur monture équatoriale manuelle. Le must de l'époque où l'offre n'était pas pléthorique et un gouffre abyssal entre ces appareils et ceux de Celestron qui arrivait avec ses premiers Meade.
Une bonne lunette chromatique 60-900 , Diantre ! ce fut fait ! <br />Faut dire que sa monture azimutale n'en venait pas large pour pointer et suivre un objet quelque peu obscur. Mais c'était déjà un premier pas. Et passer de 30mm à 60mm était alors un pas gigantesque au regard de l'offre de l'époque. <br />
Et puis encore plus!!!

A l'époque

Newton115/900.
- Equatoriale manuelle-
Le bon vieux 144/900 sur monture équatoriale du même tonneau! Que de folie alors! Agrémenté d'un moteur synchrone 50Hz bruyant alimenté par un module externe fait d'après les plans trouvé dans "Electronique pratique". Qu'il était bô, mon module d'asservissement avec ses bon gros transistors de puissance 30N55!!

j'ai passé de longues nuits à attraper ces lumières qui ont mis tant de temps à venir. Qu'importe la pauvreté du suivi, c'était le début,tout était alors que découvertes et éblouissements à l'aune de mon adolescence.

En regardant Deneb , combien de fois me suis-je surpris en train d'imaginer que la lumière que je saisis maintenant a quitté l'étoile avant... Charlemagne? et que pendant tous ces siècles, la lumière voyageant à 300 000 km/s-1 à traversé l'immensité glaciale du cosmos!
Et puis Andromède, cette tâche laiteuse que je devine , m'atteint après un voyage dont le départ est la naissance de l'humanité!!! brrr...
L'astro-photo à l'époque? Pas évident même en possédant le set du petit photographe.
Les pré-requis d'alors imposaient la maitrise du développement photo argentique et de l'agrandissemnt sur papier. Rien d'immédiat, pas d'ordi mais des produits chimiques trop bons pour la planète. Et ne parlons pas de la couleur!
Je saisie les progrès réalisés depuis les années 70 dans le domaine de l'imagerie numérique. En 1978, l'IBM PC était dans les limbes de la micro et Microsoft n'éxistait pas encore. Alors Iris...n'en parlons pas!
Réaliser alors du compositage photo relevait du domaine de l'exploit et les résultats n'étaient pas souvent à la hauteur de l'effort déployé. Que d'heures passées à développer les épreuves aux matins de mes nuits blanches.

Aujourd'hui lorsque je me retourne, je revois cette période avec tendresse parce que c'était mon adolescence et son réservoir émotionnel mais j'avoue ouvertement que les moyens actuels mis à la disposition de l'amateur sont une bénédiction
. Quel plaisir de savourer en temps réel sur son écran, l'image de l'objet observé.
Grace à la prise en continu, les turbulences sont estompées et le traitement numérique améliore et fait ressortir les détails autrement restés dans l'ombre.


j'avais pas mangé tout mon pain...
Newton200/1000.
- Equatoriale motorisée-

Après 25 années, repartant de rien, je redécouvre les images qui m'ont enchantés ado. Cela n'a pas bougé. Immuable est le ciel à l'échelle d'une vie humaine. l'espace au regard de nos petites vies nous repositionne sans cesse à notre rang de fourmis comoslogiques.
Je m'aperçois après avoir passé de longues heures à acquérir la pratique de la collimation que ce que je faisais en 1975 était loin d'être rigoureux au regard des explications fournis au hasard des sites Web idoines. J'imagine que mon 115 devait avoir alors les performances d'un 75 ou moins.! Les souces d'informations etant alors aussi nombreuses que les fontaines en plein desert, il fallait faire avec.
"Optique Perret" à Genève m'a remis le peid à l'étrier au travers de son remarquable site.
Un Newton 200/1000 SkyWatcher de bonne facture m'a conquis. ET là encore l'énormité du tube devant le souvenirs de mes anciens instruments m'a surpris. L'etonnement et la curiosité étaient toujours là, ce dont j'étais certain! le feu sacré perdurait...
Mes favoris Internet étant plein de "bonnes adresses", je remercie encore ceux qui ont participé à ma renaissance.
Là, j'ai découvert ma première image couleur de M42 au travers de ma WebCam. Extraordinaire ! Ce que je voyais là n'était pas issu d'un livre mais de mes instruments !
La route fut longue. Et maitriser l'imagerie CCD sera ma prochaine étape.
...et à terme... saisir en longue pose les objets lointains sur un télescope de bonne Qualité.

Là le rêve réapparait et loin de se placer dans l'ombre de mes pensées, il m'accompagnera jusqu'à l'hiver de ma vie
M'enfin on n'en est pas là. De là, la lumière va voyager dans l'espace!
Je me dois de tous réapprendre.


Le rêve réalisé

28 septembre 2006; quelques mois ont passés ! Ma passion renaît! J'ai entre les mains un LX200 12 !!! 305mmm !!!! Diantre ! Là je kiffe !

LX200 Vs SW200.
- Comparaison -
Oui il faut dire que l'erreur périodique da la mouture EQ5 de mon 200/1000 flirtant avec les +/- 30sec d'arc était redhibitoire.
J'ai du mal à réaliser. Tellement de mal que je passe et repasse devant l'instrument en l'admirant.
(J'en connais une à la maison qui m'a pris pour un grand malade !).
En effet, il y a à peine deux ans, de passage chez Galilée à Hyière, j'ai posé devant cette bête en excluant d'en acquérir un avant ...pas mal d'années.
Pensez donc, maintenant il est là, y a plus qu'à oeuvrer !!!
Seulement avant, je me dois de mesurer la meilleure E.P. possible, d'envisager une solution d'autoguidage et de me régaler dans le visuel.

LX200 & Autoguidage.
- Configuration lourde en hiver-
En cette fin Novembre 2008, "Another step" comme aurait dit Neil. J'ai cassé ma tirelire pour offrir un toit à mon joujou. 3 Mois à oeuvrer pour pouvoir cocooner cet hiver et toutes les nuits observables à venir. Fini les préparatifs, le démontage et tout et tout. Les fenêtres d'observation même réduite à quelques heures sont maintenant à portée. A température ambiante en permanence, il ne manque plus que moi pour commencer. Un grand pas est franchi. Il me faut apprécier ce confort avant d'envisager à moyen terme, l'acquisition d'une caméra CCD ...
En attendant, ce site sera un florilège de mes acquisitions .
Seulement la réalité à tôt fait de modérer mes ambitions.
Si le visuel fut à la hauteur sur les principaux objets de Messier, si la photo planétaire m'a ouverte de grandes possibilités, le diamètre a été contre balancé par la longue focale du Schmitt-Cassegrain. Et c'est là que tout se gâte. Car un faible champ amplifie les défauts d'un télescope et, malgré les améliorations apportées au suivi par de nouveaux engrenages et une PEC optimisée, il fut très difficile de réaliser quelques images de champs stellaires. Et ma pauvre WebCam a enfoncé le clou dans le cercueil de mes ambitions.
Je céde mon matériel et réfléchis à la suite à donner...

L'expérience parlant, j'abandonnerai le premier choix ! Un suivi de qualité sera un pré-requis sur...un réfracteur de bonne facture.
Pour mettre en avant le stellaire devant le planétaire, le réfracteur s'imposera sur une mouture irréprochable.
Voilà c'est dit! C'est en tête, cela va doucement mijoter jusqu'à...bientôt!


Regardons vers l'avenir pour dessiner l'horizon du futur!

C'est beau non?
alors pour citer Confucius un vieil ami : "Une petite impatience ruine un grand projet" alors    " Chi va piano, va sano e va lontano"...






Bonne visite! Debut
Debut
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